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Démarrer son compost en mai

En premier lieu, rappelons que le concept du compost est simple. Il s’agit de mettre en tas les déchets de cuisine et d’obtenir ainsi du terreau fertile.

Toutefois, l’élaboration et la mise en œuvre peuvent parfois s’accompagner de petits problèmes. On entend par exemple souvent parler d’odeurs inconvenantes, de déchets qui ne se décomposent pas…

Pour y remédier et les éviter, il y a des règles incontournables selon la méthode de compostage que vous souhaitez utiliser. Si vous les suivez, tout se passera bien !

Vous utilisez un composteur de jardin

Si vous optez pour la solution clé en main du bac composteur, vous pouvez commencer en mettant une couche de fond avec des branches pour favoriser une aération par le fond, puis y déposer les déchets de cuisine type épluchures de pommes de terre, de fruits (pommes, poires…), tout ce qui va être issu de la préparation de vos plats, ainsi que les coquilles d’œufs que vous pouvez écraser avant. Intégrez aussi les restes de vos repas à l’exception des viandes. Toutefois, ne vous formalisez pas trop si un déchet dont on vous a dit qu’il posait problème se retrouve dans votre composteur : le compost ne s’arrêtera pas pour un morceau d’écorce d’orange et ne sera pas envahi de rongeur avec un seul morceau de viande !

Tant que vous rajoutez de la matière structurante et que vous aérez votre tas vous n’aurez pas de désagréments.

Quand les températures augmentent, l’activité biologique dans votre compost aussi. C’est pourquoi, c’est le moment de bien le remuer. Faites une à deux fois par semaine des trous et remuez-le avec un bâton ou une tige en métal afin de mélanger la matière et de créer des voies d’air.

Vous compostez en tas

Si vous compostez directement en tas en extérieur, de la même manière, faites un fond de matières brunes que vous stockerez à côté du tas pour en rajouter au fur et à mesure.

Le tas qui chauffe est la méthode de compostage la plus connue et répandue. Elle consiste à déposer à même le sol, des couches successives de matière et à les mélanger. Cette masse chauffe et, au bout de plusieurs mois, elle produit une sorte de terreau.

Cette méthode est pratique, elle prend peu de place elle est également rapide et permet d’obtenir un fertilisant relativement riche et naturel.

Néanmoins, elle implique la perte de nutriments riches et précieux pour les plantes. Lorsqu’il pleut, le compost en tas est lessivé. Il perd en moyenne 50 % d’azote et d’importantes quantités de potasse pendant sa durée de vie. Or, l’azote nourrit les plantes et la potasse favorise le développement des organes de réserve (tubercules, racines, fruits), tout en rendant les végétaux plus résistants aux maladies.